Du neuf à la BU Schoelcher !
Une fois de plus, la BU du campus de Schoelcher est heureuse de vous signaler l'arrivée dans ses rayonnages de nouveaux ouvrages en sociologie-anthropologie et en info-com. Ces titres -dix parmi d'autres- peuvent accompagner utilement votre réflexion dans le cadre de vos études et nourrir avec profit votre culture générale et/ou disciplinaire.
Essais de vulgarisation, ouvrages de réflexion, travaux de recherche : ces nouvelles acquisitions BU s'intéressent tant à des questions d'actualité récentes qu'à des problématiques de fond animant la réflexion universitaire en SHS (genre, discriminations, questions d' identité, mouvements sociaux, emprise du numérique...). Voici présentés quelques-uns de ces titres, avec un lien éditeur vers la couverure du livre, le résumé et/ou quelques extraits. Le catalogue de la BU vous permettra de localiser ces références dans nos rayonnages.
Bonne(s) lectures ! Se ressaisir. Enquête autobiographique d'une transfuge de classe féministe Renouant avec l’ambition d’une sociologie sensible et réflexive, Rose-Marie Lagrave propose un nouveau type de socioanalyse : l’enquête autobiographique. La recherche malade du management Ce petit ouvrage rassemble deux conférences faites par Vincent de Gaulejac à la demande du groupe « Sciences en question » de l’INRA. En répondant à la question « pourquoi le modèle managérial est-il source de mal-être ? », l’auteur reprend l’essentiel de ses démonstrations présentes dans ses publications précédentes et aujourd’hui bien connues : l’intensification du travail, la culture de l’urgence, la maltraitance institutionnelle, la perte de sens, les conflits de loyauté, l’attente de reconnaissance jamais satisfaite, la lutte des places, l’insécurité et la peur d’être exclu, etc. Vient alors une analyse critique du New public management comme mise en œuvre dans le secteur public des préceptes appliqués depuis deux décennies dans le secteur privé. Les arguments de l’ultralibéralisme sont passés en revue : l’action publique est un coût, les services publics sont largement improductifs, la compétition en interne et la concurrence en externe sont des stimulants de l’efficacité, la culture du résultat doit l’emporter sur celle des moyens, etc. L’organisation par projet y est sévèrement critiquée comme inutilement coûteuse en temps et en énergie. (extrait d'OpenEdition) Steward Brand occupe une place essentielle, celle du passeur qui au delà de la technique fait naître les rêves, les utopies et les justifications auto-réalisatrices. Depuis la fin des années soixante, il a construit et promu les mythes de l'informatique avec le Whole Earth Catalog, le magazine Wired ou le système de conférences électroniques du Well et ses communautés virtuelles. Aux sources de l'utopie numérique nous emmène avec lui à la découverte du mouvement de la contre-culture et de son rôle déterminant dans l'histoire de l'internet. L'autorité en question. Nouveau monde, nouveaux chefs. Plus d’autorité, moins d’autorité ? Une demande de nouvelles formes d’autorité émerge de toutes parts, que ce soit dans l’entreprise, à l’école ou en famille. L'inquiétante vérité. Comment Facebook cherche à dominer le monde. Le géant des réseaux sociaux aux 2,85 milliards d’utilisateurs à travers le monde est devenu un vecteur de fake news, manipulé par des politiques corrompus, et un danger pour les internautes. Facebook, qui se voulait défenseur du bien, est devenu une force du mal… Depuis le début des années 2000, les débats sur l’égalité professionnelle et la place des femmes dans les médias se multiplient, notamment au moment du mouvement #metoo et des révélations de harcèlement et de violences sexuelles. Alors que les femmes sont de plus en plus nombreuses dans la profession, les inégalités se manifestent : - dans la distribution des fonctions et la définition des postes de travail ; Face à ces discriminations, des journalistes femmes s’organisent individuellement ou collectivement. Cette lutte est devenue un enjeu pour les pouvoirs publics et les entreprises de presse, les premiers légiférant, les secondes développant des politiques de « diversité ». Auteurs, éditeurs, imprimeurs, libraires, bibliothécaires… : pour faire face aux évolutions technologiques et s’adapter aux divers modes de lecture, les professionnels ont dû se renouveler. Pari réussi puisque les ventes se maintiennent : ouvrage imprimé, livre numérique ou livre audio. Des opportunités d’emploi existent. À une condition : être formé et motivé. Ce titre de la collection "Parcours" vous permet de découvrir le secteur du livre de l’intérieur, témoignages et stratégies de formation à l'appui. Naissance d'une contre-culture Voici le livre qui a révélé au public la contre-culture, à tel point que Theodore Roszak a souvent été réputé l'inventeur du terme... C'est une défense de la contre-culture qui, malgré ses aspects bizarres et hétéroclites, son usage des drogues, son ingénuité, la superficialité de ses expériences spirituelles, sa probable récupération, ne peut être considérée comme un caprice de la jeunesse. Les limites de l'intégration. L'homme unidimensionel dans la société de classe En 1964, Marcuse publie L'Homme unidimensionnel dans lequel il analyse les mutations de la consommation et la réalisation d'un consensus social-libéral épuisant la critique et les potentialités révolutionnaires : la classe ouvrière aurait été parfaitement intégrée au processus de stabilisation de la société de classe, déplaçant l'enjeu révolutionnaire vers les marginaux, la contre-culture et l'intelligentsia. Paul Mattick (1904-1981), un des plus grands penseurs marxistes et conseillistes américains, y répond en montrant les limites de l'intégration prolétaire dans le capitalisme. Un texte de 1969 d'une actualité déconcertante au regard des soulèvements populaires contemporains de par le monde. Les attaques contre les sciences sociales se font de plus en plus nombreuses. À travers elles, ce sont certains travaux critiques en particulier qui sont visés, notamment ceux portant sur les discriminations raciales, les études de genre et l’intersectionnalité. À partir d’un article de 2019, devenu référence et paru dans la revue Mouvements, entièrement revu et actualisé, voici, pour toutes et tous, une synthèse salutaire et nécessaire sur ce qu’est réellement la notion d’intersectionnalité. Les autrices, sociologues, s’attachent d’abord à rappeler l’histoire du concept élaboré il y a plus de trente ans par des théoriciennes féministes de couleur pour désigner et appréhender les processus d’imbrication et de co-construction de différents rapports de pouvoir – en particulier la classe, la race et le genre.
Ressaisissant son parcours en sociologue et en féministe, elle remet en cause les récits dominants sur la méritocratie, les stéréotypes associés aux transfuges de classe, le mythe d’un « ascenseur social » décollant par la grâce de talents ou de dons exceptionnels. Cet ouvrage retrace une migration sociale faite de multiples aléas et bifurcations, où domination de classe et domination de genre s’entremêlent : le parcours d’une fille de famille nombreuse, enracinée en milieu rural, que rien ne prédestinait à s’asseoir sur les bancs de la Sorbonne puis à devenir directrice d’études à l’EHESS, où elle croise notamment les chemins de Michelle Perrot, Françoise Héritier, Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron.
Imposer son point de vue de parent, de patron, de gouvernant n’est plus politiquement correct. Désormais seule compte l’opinion personnelle. Beaucoup déplorent cette révolution après des siècles de stabilité, tandis que d’autres y voient des changements potentiellement positifs face aux enjeux du monde à venir. Au fil d’une réflexion vivante, un psychiatre/psychanalyste et un chef d’entreprise ouvrent des pistes pour remédier au désarroi actuel et imaginent quelles qualités feront les chefs de demain.
- dans les discussions et les activités hors-temps de travail ;
- dans les représentations médiatiques.