Les luttes à la Martinique

Sélection documentaire à la BU Schœlcher

Chaque semaine, la BU du campus de Schœlcher vous propose une sélection de livres, revues, BD, DVD... à lire et à emprunter à l'espace Découverte dans le hall de la BU.

Cette semaine, découvrez " Les luttes à la Martinique"

En 1900, la classe ouvrière martiniquaise engageait ses premiers combats qui allaient entraîner une grève générale dans le monde sucrier. Depuis, d’autres luttes ont suivi, embrasant tous les secteurs économiques de la Martinique : luttes syndicales, mobilisations anticolonialistes, mouvements sociaux contre la vie enchère… Nous vous invitons à suivre ces mouvements et leurs enjeux à travers notre sélection.

 

Les BU vous proposent ces titres, parmi beaucoup d’autres, avec un lien vers le livre sur le catalogue de la BU qui vous permettra de localiser ces références dans nos rayonnages.

 

Le refus d'un Statut Spécial réclamé par les Guyanais, des tirs à balles réelles pour tuer des populations civiles en Martinique, jusqu'aux massacres de Mai 1967 dans les rues de Pointe à Pitre, telles furent, entre autres, les réponses du gaullisme au pouvoir pour contrer les revendications des Guyanais et des Antillais. Le recours au BUMIDOM, pour masquer l'échec de sa politique de Départementalisation en matière économique et sociale, n'empêche pas les premiers appels au divorce avec la France. Mais, au sommet de l'Etat, des nostalgiques de l'empire colonial, récemment démantelé, mettent tout en œuvre pour conserver les derniers confettis de cet empire.

 

Une enquête au cœur des évènements qui ont secoué la Guadeloupe et la Martinique en novembre 1992. Les aéroports sont pris d'assaut par les producteurs qui luttent pour la survie de la culture de la banane. Après avoir retracé l'occupation des tarmacs, la phase de négociation et les mesures proposées par le gouvernement, l'auteur les replace dans le contexte de l'époque.

 

 

S'appuyant sur une enquête sociologique et sociohistorique intégrant des entretiens, des observations de terrain et un travail sur archives, l'auteur étudie le rôle historique du syndicalisme et sa portée actuelle en Guadeloupe et en Martinique. Il aborde notamment la grève générale de quarante-quatre jours déclenchés en janvier 2009, en réaction à la cherté de la vie aux Antilles.

 

 

Manman la gèv baré mwen ! Misié Michel pa lé bay dé fran !

La grève de février 1900 marque la naissance du mouvement ouvrier en Martinique. C’est une grève des travailleurs de la canne, la première grève générale qui touche tous les gros centres sucriers du pays. Partie de Sainte-Marie le 5 février, elle s’étend rapidement, en grève marchante, du Nord au sud.

 

 

 

 

 

 

En effet, des centaines d'ouvriers de la canne quittent les campagnes et convergent vers Fort-de-France. Exaspérés, ils manifestent pour la toute première fois dans la capitale et ont 2 revendications immédiates : - l’annulation d’une baisse de 20% de leur salaire, faisant passer leur journée de travail de 10 à 8 francs. - la libération de l’un de leurs représentants, Iréné Suréna, arrêté la veille.

 

 

Tchôk, en créole, veut dire coup de poing. Mais ce mot, dans la langue des Antilles toujours en évolution, peut devenir aussi un adjectif qui qualifie une personne qui ne se laisse pas faire.
Tchôk est un livre qui ne parle pas seulement de cette région du monde, les Caraîbes, faite comme ailleurs de combats, de souffrances et de joies. Pour évoquer les questions que l'on se pose sur le fonctionnement de notre société, il fallait bien aussi prendre ledit monde par un bout. Ceux qui prétendent combattre le système...

 

En décembre 1959, Fort-de-France est le théâtre d'émeutes. Suite à un incident de circulation entre un Martiniquais et un Français de la métropole et à une intervention des CRS, des groupes venus des quartiers populaires s'opposent aux forces de l'ordre. L'étude en présente les cadres politique et socio-économique, les événements dans leur dimension factuelle puis les conséquences.

 

Au début du XXe siècle, l'ouvrier à la Martinique est un travailleur des champs. Depuis le XVIIIe siècle, l'économie de la Martinique est fondée sur l'exploitation de la canne à sucre. Cette économie tend vers la monoculture impliquant la grande propriété et une main-d’œuvre abondante qui supporte des conditions de vie misérables. La grève de 1900 inaugure les débuts du mouvement ouvrier.

 

 

L'ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-mer relate son expérience au sein du gouvernement de François Fillon.

 

 

 

Analyse de la crise politique qui sévit en Guyane, Martinique et Guadeloupe depuis 2009. Les incertitudes quant à l'avenir social et politique de ces régions françaises sont toujours aussi présentes. L'auteur suggère ici des solutions pour un nouveau départ économique en ce début de XXIe siècle, à l'heure où la France se tourne davantage vers l'Europe.

 

Ah, cher ami, me dit mon compagnon, la mort d'Aliker n'est pas qu'une seule histoire. Plusieurs s'y rattachent, qui s'enlacent l'une dans l'autre comme dans un écheveau. Vous tombez bien. Je suis en train de les regrouper sous le titre : Château Aubéry. Si vous voulez toutes les entendre, armez-vous de patience, car nous en aurons pour un bon moment. En plus du récit lui-même, je vous apporterai des documents...

 

 

À l'occasion des soixante ans de départementalisation de la Martinique, l'auteure propose une réflexion historique sur les luttes populaires qui y ont émergé depuis 1946 : les habitants revendiquent leur existence et leur identité depuis l'abolition de l'esclavage.

 

 

 

La guerre, c'est Vichy et la dictature de l'amiral Robert, le soulèvement et le ralliement à la France Libre en 1943 sous l'œil vigilant des Etats-Unis. Puis la conquête de la départementalisation avec la loi du 19 mars 1946. Mais les gouvernements français refusent d'accorder l'égalité des droits. Le malaise martiniquais se traduit par des émeutes...

 

 

Un panorama pluridisciplinaire des motivations, du déroulement et des conséquences des mouvements sociaux qui ont agité la Martinique et la Guadeloupe en 2009. Les auteurs se donnent pour but de dégager les significations multiples de cette contestation : malaise économique, crise et affirmation identitaire, volonté de remodeler la démocratie, etc.

 

 

Le 5 février 2009, un mouvement social prend naissance à la Martinique, faisant suite à celui déjà initié à la Guadeloupe en janvier de la même année. Après l'enthousiasme suscité de cette impressionnante adhésion populaire, on finit par noter de stupéfiantes antinomies dans le fonctionnement de ceux qui clament que la "Martinique est à eux"...

 

En signe de solidarité avec les grévistes des Antilles, un collectif propose une perspective politique à la révolte sociale, examine l'héritage colonial et le modèle économique ultra-libéral qui prévaut dans les îles. Il insiste sur un modèle économique alternatif et appelle à la renaissance des utopies politiques. Les droits d'auteur sont reversés aux syndicats grévistes.