Autour du patrimoine

Sélection proposée dans le prolongement des journées du patrimoine

Chaque semaine la BU du campus de Schœlcher vous propose une sélection de livres, revues, BD, DVD... à lire et à emprunter dans l'espace "Découverte" dans le hall de la BU.

Cette semaine, découvrez un focus sur le thème « Autour du patrimoine »

Dans le prolongement des journées du patrimoine fêtées en Martinique pour la 39e éd., la bibliothèque universitaire du campus de Schœlcher vous propose cette semaine, une sélection de livres et DVD sur les multiples aspects du patrimoine.

C’est aussi l’occasion de découvrir ou redécouvrir à l’Espace Caraïbe les collections sur le patrimoine >> http://ow.ly/QM8c30ranaC

… et... laissez-vous guider à travers la sélection documentaire de l’espace découverte dans le hall.

 

La BU Schœlcher vous propose ces titres, parmi beaucoup d’autres, avec un lien vers le livre dans le catalogue de la BU qui vous permettra de localiser ces références dans nos rayonnages.

La collection des " Itinéraires du patrimoine " – rebaptisée, en 2007, " Parcours du patrimoine " – a vingt ans d'existence et comprend aujourd'hui environ 400 titres répartis sur l'ensemble du territoire national. Conçus comme outil d'incitation au tourisme culturel, ils invitent à emprunter des chemins inédits du patrimoine et à y découvrir toute la diversité des régions françaises. Fascicules largement illustrés, les " Parcours du patrimoine " sont destinés à servir de guides de visite (circuits topographiques ou thématiques, monographies) à l'usage du public le plus large, en mettant à sa disposition les résultats des enquêtes de l'Inventaire. Dans le cadre de la valorisation des patrimoines martiniquais, la DAC Martinique et la Fondation Clément ont souhaité s'inscrire dans cette collection pour permettre d'approfondir les connaissances du territoire par le biais d'approches urbaines et architecturales permettant d'analyser la constitution des communes de l'île, leurs patrimoines monumentaux ou vernaculaires et leurs paysages.

Sur les photos d'Anne Chopin, photographe désormais incontournable en Martinique, Patrick Chamoiseau dresse un état des lieux du patrimoine naturel de l'île, mais revisite également la Martinique depuis le ciel, qu'elle soit naturelle, touristique, urbanisée ou même industrielle. Un cri d'amour autant qu'un cri d'alerte pour prendre conscience de l'incroyable richesse de l'île, mais également de sa fragilité.

 

 

Dès 1913, la France se dote d'une législation novatrice pour conserver son patrimoine bâti et, en 1973, le fort Saint-Louis et la bibliothèque Schœlcher deviennent les premiers monuments protégés de la Martinique. C'est donc un double anniversaire que ce livre commémore avec un essai photographique de Jean-Baptiste Barret, accompagné des textes des spécialistes du patrimoine Marc Botlan, Danielle Bégot et Jeanne Cazassus-Bérard. L'inventaire de ces quarante années de protection montre la diversité des immeubles inscrits et classés, ainsi que l'évolution du regard posé au fil du temps par les Martiniquais sur leur propre patrimoine. Cet ouvrage, édité à l'initiative de la Direction des affaires culturelles de la Martinique et de la Fondation Clément, rend hommage à tous ceux qui contribuent à sauvegarder, à embellir et à faire connaître ces lieux et invite le lecteur à découvrir sous un autre angle les trésors qui ponctuent son quotidien.

La Martinique, terre de soleil, n'en reste pas moins une terre nourricière qui offre d'abondants fruits et légumes de qualité. Cet ouvrage à la fois documenté et facile d'accès vous permettra de mieux connaître leurs caractéristiques, leurs origines et leurs apports nutritifs. Vous pourrez concocter et égayer vos repas en découvrant ou redécouvrant des aliments régionaux, rares, originaux, parfois en voie de disparition. Il est nécessaire aujourd'hui de préserver et développer cette richesse naturelle. Mangeons local, mangeons pays, quel plaisir !

Le Patrimoine des communes de la Martinique, véritable recueil encyclopédique des trente-quatre communes en plus de 1600 éléments recensés, raconte les grandes et les petites histoires du territoire martiniquais. Une des missions de cet ouvrage que la Fondation Clément a souhaité rééditer et enrichir de nombreux éléments, est d'aiguiser la vigilance de tous pour préserver, conserver, entretenir et étudier les biens culturels précieux de la région.

Ouvrage de référence et beau livre, Le Patrimoine des communes de la Martinique, apporte réflexion et plaisir de la découverte. Il contribue à une meilleure connaissance, à une autre compréhension du territoire et de son histoire, et à son rayonnement culturel.

Avec près de 400 cartes postales anciennes, cette nouvelle édition de Martinique d'antan est une invitation à un voyage dans la Martinique du début du siècle. L'ouvrage est articulé autour de trois grands thèmes : voyage dans les communes et les paroisses de l'île, les grandes cités (Saint-Pierre avant et après la catastrophe, et Fort-de-France) et les gens d'antan. Chaque Martiniquais pourra donc retrouver les lieux qu'il connaît -  ou qu'il a connu -  et découvrir ou se souvenir de la Martinique du début du siècle.

 

Germain Olivier (1869-1942), architecte prolifique dans son département, le Tarn-et-Garonne, a réalisé une oeuvre importante liée à la France d'outre-mer (expositions internationales. Européennes, travaux en Afrique, en Asie). En Martinique, il a construit la préfecture à Fort-de-France et la villa Aubéry à Ducos, bâtiments alliant pour la première fois des structures en béton armé et un langage issu du classicisme, devenant ainsi des constructions emblématiques de l'île.

 

La Maison de l'architecture de Guadeloupe a choisi de poser son regard sur la ville caribéenne. Sujet multiple, complexe, sur le plan historique, géographique, ethnique, culturel et religieux, économique, social et politique. De ces entrelacs, ces "nattages" - semblables aux racines des ficus ou des palétuviers - qui forment le tissu urbain, la m'aG a extrait quelques "fils", pour les proposer à l'analyse et à l'interprétation d'experts, de professionnels, de politiques, d'artistes, écrivains, poètes, penseurs... ou simples citoyens. Gens d'ici, d'à côté, et d'ailleurs... Les thèmes et lieux retenus comme trame de ce voyage : places publiques, espaces intermédiaires ou délaissés, entrées de villes, ont également servi de scènes et de décors aux nombreuses actions, colloques, forums et manifestations.

La Martinique est riche de 123 Monuments historiques. Les plus anciens sont les roches ornées de pétroglyphes de Sainte-Luce qui datent des premières occupations de la Martinique et les plus récents sont les maisons de style moderniste réalisées par l'architecte Louis Caillat, jusque dans les années 1950, à Fort-de-France. À cela s'ajoutent d'autres édifices comme les habitations, les églises, les forts, les marchés couverts, les théâtres, les monuments aux morts ou encore les phares. Leurs richesses et diversités surprenantes reflètent l'histoire et la culture de l'île. Réalisé par les services patrimoniaux de la Direction des affaires culturelles de Martinique, cet ouvrage propose un panorama complet de ces architectures pour mieux les découvrir.

Trénelle-Citron : On ne va pas par hasard à Trénelle Citron. Ce quartier populaire de Fort-de-France s'est auto-construit dans les années 50, principalement par une population qui venait de la campagne. Cette architecture singulière et spontanée, voire pittoresque, fait penser aux favelas et barrios des grandes villes d'Amérique du sud.

Terres-Sainville : À partir de 1920, en alignant les cases et en remblayant les rues, la municipalité de Fort-de-France entreprend d'urbaniser le faubourg des Terres-Sainville. Pendant un demi-siècle, un petit peuple nègre, mais aussi chinois ou hindou, trouvera dans l'éducation puis l'administration, le petit commerce ou l'artisanant, le possible levier de son émancipation...

Ce film s’intéresse à Trénelle-Citron, l’un des quartiers populaires et auto-construit ceinturant Fort-de-France. On pourrait voir dans l’origine de ces quartiers un projet collectif, formulé ou non, mais le caractère spontané et individuel de chacune des constructions reste le plus évident. Cette sur-urbanisation de la périphérie de Fort-de-France est le résultat d’une histoire faite de luttes (contre la pauvreté et pour une économie de survie, contre un système foncier inadapté et pour le droit à habiter) et d’inventivité. Il y a là une profondeur humaine et dramatique souvent, dont le Texaco de Patrick Chamoiseau parvient magistralement à donner l’ampleur.

Dans ce film documentaire, il s’agit surtout de raconter une quête. Celle de la liberté de (sur)vivre et, bien entendu, d’habiter, comme elle s’exprime dans la conquête de « L’En-ville » et dans l’invention des quartiers et de leurs usages. Par l’histoire et le devenir de ces quartiers, on pourra toucher à l’histoire d’une autre construction, celle d’un pays et de son peuple, obligé pour survivre de puiser dans les ressources de son imaginaire, par son incroyable capacité à adapter le réel à son projet… d’exister.

 

Bonne découverte de notre patrimoine !