Passeport documentaire : initiation (L1 DSP)

Citer ses sources permet de respecter la propriété intellectuelle des informations, des idées. On parle également de droits d'auteur.

La propriété intellectuelle est soumise à une législation qui date du siècle dernier, qui a évolué depuis. Elle est d'autant plus d'actualité, avec le développement du web et du multimédia (son, images).

Le respect du droit d'auteur consiste concrètement à :

• toujours citer l'auteur sans déformer ses propos.

• ne pas faire de plagiat, c'est-à-dire m'approprier la travail de quelqu'un d'autre sans le citer et en le considérant comme mien.

  Chateaubriand, au siècle dernier, parlait d'auteurs qui se donnent l'air d'avoir puisé aux sources, quand ils n'ont fait que dépouiller des savants dont ils taisent le nom. Il a ajouté : « On commence à écrire sans avoir rien lu, et l'on continue ainsi toute sa vie ».

Pour en savoir plus sur la propriété littéraire et artistique, je peux consulter le site du ministère de la culture .

Citer ses sources permet au lecteur de mes travaux de pouvoir connaître les documents que j'ai utilisés et d'approfondir un sujet.

Cela permet aussi, par exemple à mes enseignants, de vérifier si mes sources d'information sont valable et adaptées au travail demandé (on parle de validité des sources).

Utiliser une citation dans un travail universitaire équivaut à reprendre textuellement les mots utilisés par un auteur, en respectant la même mise en page (gras, italique, etc.).

La note de bas de page est la mention complète du document d'où est extraite la citation, placée en bas de la même page.

Des compléments sur ces deux procédés me sont apportés dans le cadre du cours de méthodologie de ma discipline.

La bibliographie est la liste structurée des documents utilisés dans le cadre de la rédaction d'un ouvrage, d'un article de revue, d'un exposé ou encore d'un dossier.

Elle peut avoir plusieurs présentations :

• par types de supports : papier / électronique ; ouvrages/ articles de périodiques/ site Internet

• par types de nature : documentaires/fictions

• selon l'ordre du texte qu'elle accompagne

• par ordre alphabétique des noms d'auteur

• par ordre de citation dans le texte

• par ordre de difficultés (dictionnaire, manuels scolaires, articles de périodiques, encyclopédie spécialisée, thèse)

• du général au particulier.

Une bibliographie peut aussi être thématique. D'autres structures sont également possibles mais elles doivent toujours pouvoir être justifiées.

Dans le cas de plusieurs parties, le titre de chaque partie doit clairement apparaître.

NB : une bibliographie est constituée de références bibliographiques dont la rédaction doit respecter des normes internationales : la norme ISO 960 pour les documents imprimés, la norme ISO 960-2 pour les documents électroniques.

Les règles de base

Il y a des règles pour rédiger les références bibliographiques afin qu'elles soient comprises de tous.

Cette rédaction dépend du type de document et du support décrit :

• un livre

• un article de périodique

• un site web

Les références sont prises de préférence sur la première page du document (page de titre, début d'articles, pages d'accueil...) ou sur les pages liminaires (premières et dernières pages des documents).

L'ordre des éléments de la référence doit être toujours respecté même s'il peut avoir quelques différences d'une discipline à une autre.

La typographie peut donc varier à l'intérieur d'une référence mais la cohésion est indispensable dans une même liste.

Autres références bibliographiques

Il y a de nombreuses autres catégories de documents qui ne sont pas répertoriées ici comme les chapitres d'ouvrages, les articles de périodiques électroniques, les documents audiovisuels,... Je peux me référer pour cela aux documents suivants :

• BOULOGNE, Arlette. Comment rédiger une bibliographie. Armand Colin, 2005. Coll. 128. ISBN 2-200-34138-5

• Service des bibliothèques de l'UQAM, Montréal. Infosphère [en ligne]. [consulté le 10 juillet 2017]. http://www.infosphere.uqam.ca/