Aide

Focus sur le "Journalisme et les réseaux sociaux"

Sélection documentaire de la semaine à la BU Schœlcher

Chaque semaine, la BU du campus de Schœlcher vous propose une sélection de livres, revues, BD, DVD... à lire et à emprunter à l'espace Découverte dans le hall de la BU.

Cette semaine, découvrez le " Journalisme et réseaux sociaux "

D'après le livre blanc "État des médias en France en 2023" de Cision, la quasi-totalité des journalistes (96 %) utilisent aujourd'hui les réseaux sociaux dans le cadre de leur travail. LinkedIn, Twitter, YouTube, Facebook, Instagram, TikTok, les réseaux sociaux ou médias sociaux ont contribué à modifier en profondeur les pratiques de communication. Avec l’évolution permanente des formats, des nouvelles technologies comme l’IA et la rapidité de circulation des informations, les journalistes sont obligés d’adapter leur métier, afin d'accroître leur visibilité et leur accessibilité, tout en devant faire attention à la circulation des fake news et à la course à l'audience.

Face à la place exponentielle qu’occupent les médias sociaux ou réseaux sociaux dans la production et la diffusion de l’information et leur impact, cela pousse plus particulièrement les sciences de l’information et de la communication, à s’interroger sur les pratiques journalistiques et les difficultés qu’ils peuvent rencontrer dans leur cadre professionnel.

Pour en savoir plus, la BU vous propose une sélection documentaire sur l'évolution notable de ce métier.

Bonne lecture !

Les BU vous proposent ces titres, parmi beaucoup d’autres, avec un lien vers le livre sur le catalogue de la BU qui vous permettra de localiser ces références dans nos rayonnages.

 

Sur les épaules des géants Facebook ou Youtube, des médias vidéo entièrement nouveaux tentent d'exister et de renouveler le journalisme, dans le sillage de la « success story » de Brut. Ces capsules vidéo de quelques minutes sont devenues un modèle pour les médias d'information traditionnels à la recherche d'un public jeune. Mais si leur diffusion est déterminée, désormais, par les algorithmes, peut-on encore parler de ligne éditoriale ? Quel travail, quelle médiation des journalistes peuvent encore exister, quand les plateformes imposent leurs formats ? À partir d'une étude sur les contenus, croisée avec une analyse des métriques de consultation, et des entretiens inédits dans les coulisses de ces rédactions, l'ouvrage éclaire pour la première fois la manière dont sont fabriqués ces sujets vidéos et s'interroge sur leur place dans l'écosystème journalistique plateformisé.

 

Traduite du livre américain Journalism Next, la nouvelle édition de cet ouvrage s'appuie sur de nombreux exemples issus des médias américains et sur des témoignages d'experts pour expliquer comment se lancer dans le journalisme web, qu'il s'agisse de bâtir et fidéliser une communauté de lecteurs sur un blog et sur les réseaux sociaux, d'enrichir ses articles avec des contenus multimédias de qualité (audio, vidéo, son, image...), de passer à l'info mobile, de gérer des projets de datajournalisme ou encore de maîtriser les bases du HTML, des CSS et de WordPress.

 

Aujourd’hui, Twitter est un outil journalistique omniprésent dans les rédactions, au même titre que l’appareil photo ou le téléphone. Mais son utilisation par les travailleurs de l’information n’est pas toujours allée de soi. Est-ce que, comme tout nouvel outil, l’adoption de Twitter par les travailleurs de l’information a été conditionnée par l’aboutissement du processus incertain de l’innovation ? Dans ce mémoire, nous nous attacherons à comprendre comment un outil comme Twitter est passé du statut d’invention à celui d’innovation dans un contexte professionnel et social donné : celui des rédactions. Nous nous appuierons pour ce faire, sur des observations réalisées lors de stages effectués dans différentes rédactions, ainsi que sur des entretiens avec des personnes chargées de superviser le développement numérique des médias qui les emploient.

 

En sapant le monopole des États sur le renseignement, l’Open source intelligence (OSINT) offre une méthode et des moyens pour contester les récits officiels ou passer au crible des informations de provenance et de qualité douteuses. Des débouchés utiles dans la guerre en Ukraine où le principe du « whose story wins », c’est-à-dire la bataille des récits, pousse à un niveau inégalé dans l’histoire récente, les pratiques de manipulation de l'information (cyberinfluence ou propagande). Des « false flags » débunkés par des collectifs d’enquêteurs à la documentation des crimes de guerre, ces contenus, basés sur des sources issues des réseaux sociaux ou des images satellites offrent des clichés du conflit actualisés en permanence, avec une qualité et une densité d’information inédites.Tout en nous permettant d’entrevoir la guerre d’une nouvelle manière, les méthodes et les sources employées par les enquêteurs nous questionnent quant à l’évolution du journalisme. Peut-on parler d’un nouvel « effet CNN » ? Quels enjeux éthiques pose l’OSINT aux journalistes ? Quel regard porter sur les sources issues des Big tech et des fournisseurs d’images satellites, utiles dans la documentation du conflit ? Ce mémoire-enquête basé sur des entretiens semi-directifs avec des journalistes d’investigation s’attache à apporter des éléments de réponse.

 

Pendant longtemps, seule une poignée de puissants, souverains, religieux, marchands, ont eu le monopole de l'information, de sa fabrication à sa circulation. Une information libre, diffusée par des médias accessibles à tous et établie par des professionnels cherchant la vérité est le fruit d'une histoire récente, inattendue, fascinante. Et elle est à présent terriblement menacée. "Jacques Attali nous livre une histoire de la diffusion de l'information, des premières tentatives de communication aux réseaux sociaux contemporains en passant par la révolution de l'imprimerie et la naissance du journalisme. Une somme passionnante et un ouvrage éminemment politique qui interroge avec finesse la différence entre distraction et information, l'emprise des fake news ou encore l'avenir du métier de journaliste.

 

Les réseaux sociaux ont contribué à modifier en profondeur les pratiques de communication politique. Avec l’évolution permanente des formats et la rapidité de circulation des informations, les journalistes sont obligés d’adapter leur métier pour le meilleur (plus grande visibilité, accessibilité...) et pour le pire (course à l’audience, fake news...). Dans le même temps, les hommes politiques et leurs équipes de communication ont cherché à se rapprocher des citoyens. À leur tour, ils se sont emparés de Facebook, Twitter, Instagram ou encore Snapchat. Une situation délicate pour les journalistes dont le métier consiste à analyser et enquêter, et pas uniquement commenter ou diffuser des opinions de personnalités politiques. L’équation est complexe. Les réseaux sociaux se présentent comme de merveilleux outils d’expression démocratique et de diffusion de l’information. Mais ils contribuent aussi à la perte de confiance des citoyens dans les médias et dans les politiques. Ce sont toutes ces questions que Valérie Jeanne-Perrier aborde dans ce livre. Spécialiste des transformations des métiers du journalisme, elle apporte un éclairage documenté et critique sur un sujet brûlant à l’heure d’une reconfiguration de la vie numérique et politique des citoyens.

 

A mi-chemin entre les pratiques traditionnelles et les codes de TikTok, les médias proposent une offre journalistique qui s'adresse en particulier à la « génération Z ». Des vidéos courtes, souvent ludiques, constituent un nouveau discours journalistique liant l'information à la culture TikTok. Avec l'émergence du journalisme sur TikTok, les médias négocient et justifient leur autorité sur ce réseau social numérique et expliquer leur fonctionnement. Le journalisme sur TikTok est ainsi un discours éducatif sur les médias qui montre les rouages du métier. Les médias publient des vidéos selon une ligne éditoriale adaptée à TikTok, en s'inscrivant dans des tendances virales, en proposant des contenus qui concernent la vie des jeunes internautes, ou en racontant l'information sous un angle humoristique. Par différents modes d'interaction, les médias parviennent à inclure les internautes dans la fabrication de l'information et à rendre visible une communauté médiatique.

 

Les médias sont partout au centre des débats et des controverses qui agitent nos sociétés. Muselés dans les dictatures qui ne disent pas leur nom – on parle de démocratures en Russie, Syrie, Turquie -, ils prennent dans nos démocraties des visages nouveaux et inquiétants. Tantôt contrôlés par le capitalisme industriel, tels en France Bolloré, Niel, Lagardère ou Arnault, tantôt incontrôlés ou incontrôlables, à l'image de ces sites dits d'information qui trouvent dans la toile et les réseaux sociaux le tremplin idéal pour répandre leurs fake news et vérités dites alternatives. Miroirs déformants de notre époque, les médias n'en sont-ils pas plutôt les plus fidèles reflets ? A travers des analyses, des enquêtes, en France comme dans de nombreux pays d'Europe, aux Etats-Unis ou en Turquie, cet ouvrage nous renseigne avec précision sur l'évolution sans précédent du monde de l'information. Il s'interroge sur le rôle des journalistes et sur la compétition entre différents médias dont l'instantanéité et l'absence de déontologie faussent irrémédiablement la perception du réel. Comment s'informer de façon complète et satisfaisante pour comprendre notre monde en luttant contre la désinformation, la propagande et la théorie du complot ? Voici quelques pistes !

 

Les interrogations relatives à l’absorption des outils numériques au sein des pratiques journalistiques professionnelles demeurent au cœur de l’actualité scientifique et particulièrement au sein de la discipline des sciences de l’information et de la communication (SIC). En s’inscrivant dans cette démarche heuristique, l’enquête réalisée par Judith Dubois met en exergue la place exponentielle qu’occupent les médias sociaux – ou réseaux sociaux – dans la production et la diffusion de l’informartion.

 

 

Traditionnellement discrètes, les agences de presse méritent d'être mieux connues. Bien que concurrencées par les nouveaux réseaux de la communication, elles gardent un rôle décisif dans la circulation internationale des nouvelles. Elles illustrent aussi l'actuelle crise profonde des médias. Après avoir longtemps bénéficié du progrès technique, les agences ont compris trop tard que la mutation numérique était une véritable révolution exigeant une révision radicale des concepts et stratégies. Au-delà du diagnostic, l’ouvrage apporte des informations largement inédites, par exemple sur Reuters, prise dans l’étau du groupe Thomson, ou encore sur les liens entre les intérêts américains et les choix d’Associated Press. Il précise également les conditions réelles de fonctionnement de l’Agence France-Presse qui, malgré ses difficultés structurelles et sociales, demeure une véritable agence de presse mondiale. Les auteurs, experts reconnus du sujet, donnent des clés de compréhension du système d'information et développent des questions cruciales pour l'avenir des agences. Les enjeux en cause dépassent cependant largement le cadre des intérêts professionnels de ce secteur, car les stratégies adoptées influeront également sur les équilibres fondamentaux de la circulation de l’information dans le monde, et donc sur nos libertés.

 

L'ambition de ce livre sur le journalisme numérique se résume en trois verbes : explorer, scruter et proposer. Explorer les différents points marquants de rupture dans le journalisme depuis l'avènement d'Internet, du Web et des réseaux sociaux, sans oublier la palette de stratégies de rentabilité consubstantielle à l'économie numérique. Scruter les nombreux changements induits par le numérique, la nécessité de polyvalence, l'adaptation à l'écriture journalistique à deux variables, le détournement des codes et des outils technologiques au profit des médias classiques, la généralisation de la production et de la consommation de l'information en mobilité. Proposer des formats de contenus qui intègrent l'interactivité entre le journaliste et son audience, parfois en direct, lui offrant l'opportunité d'expliquer ce qu'il fait, comment et pourquoi il le fait.

 

Suspectés de « faire l’opinion », d’être trop proches des puissants ou au contraire sans cesse négatifs, les journalistes exercent une profession chahutée. Un exercice salutaire du droit de critique exige de comprendre la réalité du travail quotidien d’un métier de plus en plus éclaté selon les médias, statuts et titres. Cet ouvrage propose à qui veut saisir le quotidien du travail journalistique un état des recherches internationales et un ensemble de pistes de réflexion. Il éclaire les généalogies de la profession et propose une cartographie des journalismes français contemporains. Il invite à penser le travail journalistique dans un réseau de relations avec les autres acteurs de l’entreprise de presse, les sources et les publics. Il évoque les évolutions de l’écriture de presse et tente de reposer les termes du débat classique sur les pouvoirs du journalisme. Il propose enfin de saisir les contours d’une nouvelle écologie de la production de l’information à un moment où réseaux sociaux, sites Web et débats sur les fake news manifestent la recomposition des techniques et de l’art d’informer.

 

Est-il si compliqué de connaître la vérité ? En cette ère de désinformation, de fake news, oui. Les réseaux sociaux peuvent propager des rumeurs et des faussetés à une vitesse inégalée sur des sujets aussi divers que l'aluminium dans les vaccins, les OGM, la place du plastique dans notre quotidien, les changements climatiques, l'autisme et les pesticides, les sondages qui influencent le vote, l'empreinte carbone de nos animaux domestiques ou les supposées vertus des oméga-3. Mais comment séparer le bon grain de l'ivraie et remettre les pendules à l'heure ? En allant aux sources de ces fake news tout en apportant les nuances qu'il faut, quitte à secouer les idées préconçues dans l'esprit de bien des gens... et de bien des journalistes.

 

Le mobile et les réseaux sociaux ont profondément transformé notre consommation d'information, impactant également la manière dont elle est produite et diffusée. Ce manuel retrace cette évolution et donne des pistes concrètes aux (futurs) journalistes pour intégrer au mieux le mobile dans leurs pratiques, en répondant aux questions suivantes : Comment le mobile accompagne-t-il de nouvelles pratiques informationnelles dans un contexte de multiplication des espaces de diffusion et d'importance croissante des plateformes ? Comment les médias et les journalistes font-ils évoluer leurs offres éditoriales, leurs stratégies et leurs pratiques pour s'y adapter ? Comment penser des formats qui correspondent aux nouveaux modes de diffusion et de consommation de l'information ? Et comment favoriser l'innovation en intégrant les codes et les spécificités du mobile ? Comment réaliser, structurer et diffuser des contenus journalistiques de qualité avec un smartphone (mojo) ? Des éclairages de professionnels et de chercheurs belges, français et suisses complètent et mettent en perspective le propos.

 

L'information structure notre corps et alimente notre esprit. Pourtant, beaucoup n'y voient que le flux éphémère des nouvelles quotidiennes, ou un simple objet technologique. Qu'est-ce donc que l'Information et l'auto-organisation dont elle émerge dans l'univers ? Quelle force a fait exploser la complexité et la diversité du vivant ? Comment le cybermonde numérique poursuit-il ce big bang de l'information ? Qu'en disent Aristote, Darwin, Bill Gates et bien d'autres ? La révolution numérique repose sur la magie de la miniaturisation des composants électroniques et l'universalité des langages informatiques. Cet ouvrage en décrypte les vocables familiers, devenus des poncifs du cybermonde : puce, bit, algorithme, Web, Big Data, cloud, crypto-monnaies... Il aborde enfin les défis que le numérique pose à l'humanisme lui-même. Face à la complexité, à l'obscurantisme numérique, à la malbouffe informationnelle, au transhumanisme, la préservation de l'esprit humain deviendra-t-elle un enjeu "écologique", au même titre que la nature ?"

 

À compter des années 2000, de plus en plus de médias aux États-Unis puis ailleurs dans le monde se sont dotés de rubriques ou chroniques dits de « fact-checking » avec pour objectif, au départ, de vérifier la véracité de propos tenus par des responsables politiques. Face à la multiplication des « infox », ce travail de décryptage minutieux s'est progressivement étendu à l'ensemble des informations suspectes véhiculées dans l'espace public, sur Internet et les réseaux sociaux. Pourtant, l'actualité ne semble avoir jamais été autant inondée de fausses informations. Cet ouvrage décrypte comment, ce faisant, ces médias, ont cherché à valoriser une démarche journalistique particulièrement crédible qui, toutefois, révèle en creux, de nombreux manquements dans les pratiques professionnelles. Ce travail, confié à des équipes dédiées, peut-il influencer les pratiques de l'ensemble des rédactions ? À travers ce parcours au sein de l'histoire récente de la vérification dans les médias hexagonaux, c'est la nécessité de promouvoir des contenus moins nombreux mais plus qualitatifs au sein des rédactions, ainsi que la nécessité impérieuse d'une véritable politique d'éducation aux médias qui apparaissent. Et l'exigence d'un fact-checking de rigueur placé au cœur des stratégies éditoriales, seul à même de permettre aux journalistes de regagner la confiance des publics et aux entreprises de presse de valoriser leurs contenus.