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Consciences diasporiques aux Amériques

Séminaire international vendredi 1er mars, campus de Schoelcher

Le CRILLASH  et le CEREAP ont le plaisir de vous inviter au séminaire international qui se tiendra sur le campus de Schoelcher (Martinique), vendredi 1er mars, autour du thème "Consciences diasporiques aux Amériques". Les travaux se dérouleront dans les locaux de la faculté des Lettres. Vous trouverez ci-dessous le détail du programme.

Entrée libre et gratuite, venez nombreux !

 

  • 8h00 - Accueil des participants (Salle du Conseil)

Allocutions d’ouverture :

Cécile BERTIN-ELISABETH, Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines

Dominique BERTHET, Responsable du CEREAP, équipe interne du CRILLASH

Frédéric LEFRANÇOIS, Organisateur de la journée d’études, chercheur au CEREAP-CRILLASH

  • Session 1 /Modérateur : Sophie RAVON-DINGIANNI (Salle du Conseil)

8h15 – Henry PETITJEAN-ROGET : Contact inter-îles des temps précolombiens au début de la colonisation. A propos du Tombeau des Caraïbes : l’Histoire et les mythes facteurs de constitution identitaire.

8h45 - Richard-Victor SAINSILY-CAYOL : Lethière : résilience diasporique, résurgence diasporique

9h15 - Géraldine CHOUARD : Migration, minorités et culture matérielle : le cas du patchwork afro-américain (XIX- XXIème siècles)

9h45 - Veerle POUPEYE : “The Sea is History”: The Sea as a Defining Image and Metaphor in Contemporary Art from the Anglophone Caribbean

PAUSE-CAFE

10h00 - Thierry NICOLAS : Les représentations publiques des mémoires de l’esclavage et du marronnage dans les trois Guyanes

10h30 - Fernanda MORA-CANZANI : Citoyenneté diasporique : problématiques et horizons au prisme de l’expérience uruguayenne

11h - Cheikh NGUIRANE : Le Black Studies Movement aux États-Unis : sources intellectuelles, continuités et ruptures

11h30 - Frédéric LEFRANCOIS : Diasporic Britishness: Opening Spaces of Hybridity in the Notting Hill Carnival

12h00

PAUSE-DEJEUNER

  • Session 2 / Modérateur : Frédéric Lefrançois (Amphithéâtre Hélène Sellaye)

13h45 - Sophie RAVON D’INGIANNI : Résistances et résiliences d’artistes caribéens en diaspora. Etude de cas.

14h15 - Carien MINAKSHI : Cahier d’un non-retour au pays natal de Kelly Sinnapah Mary. Tresser une conscience de l’Inde Intime

14h45 - Catherine KIRCHNER-BLANCHARD : Présence afropéenne aux Amériques

15h15 - David NE : There is a kid behind the King

15h45 - Lucien GRATTE : Drive en terre caribéenne (témoignage)

16h00- Rencontre avec deux artistes plasticiens autour de leurs oeuvres : Hervé BEUZE : « Histoire, espace et peuplement de la Martinique », Richardo OZIER-LAFONTAINE : « Reset : pour une topographie de l’en-dedans »

16h45 - Synthèse des travaux

17h00 - Clôture du Séminaire

 

A consulter

 

  • OpenEdition - revues en SHS

Martine Hovanessian, « La notion de diaspora », Journal des anthropologues, 72-73 | 1998

La notion de diaspora s'inscrit dans une nouvelle dynamique des identités collectives et suscite en France un regain d'intérêt chez les anthropologues, les géographes, les sociologues et les politologues. Plutôt que de dresser des typologies, nous tenterons de démêler les liens entre la réalité sociale et la notion.

Chantal Bordes-Benayoun, « La diaspora ou l’ethnique en mouvement », Revue européenne des migrations internationales [En ligne], vol. 28 - n°1 | 2012,

Que révèlent les usages de plus en plus fréquents du terme diaspora dans la vie sociale et dans la vie scientifique ? Si la diaspora a pris une valeur positive aujourd’hui c’est que lui sont prêtées des vertus économiques et politiques qui tranchent avec la vision classique des diasporas marquées par l’exclusion et le rejet. La multiplication des sites consacrés aux diasporas depuis le début des années 2000, qui forment un ensemble disparate, donne la mesure de l’installation et de la banalisation des diasporas dans l’espace public.

Gilbert Elbaz, « Diasporas protéiformes  », Numéro thématique d’ Études caribéennes [En ligne], 16 | Août 2010

Pourquoi ce titre ? Pour signifier que la diaspora, où qu’elle soit, n’est pas figée, pas plus que son concept. L’expérience juive a été traditionnellement utilisée en tant que référent épistémologique du concept de diaspora : une communauté avec une culture et une identité bien définies, expulsée de sa terre natale, et qui s’efforce à reconquérir son espace territorial, culturel et identitaire, comme si ce dernier avait été laissé en suspens dans le temps et dans l’espace. Or les faits montrent clairement que la création d’Israël n’a pas causé le retour de la majorité des juifs du monde entier vers cet État protecteur, pas plus que l’abolition de l’esclavage n’a causé le retour de tous les Noirs vers l’Afrique. Que s’est-il passé entre-temps ? Un phénomène d’hybridation, de mondialisation, nous fait remarquer le sociologue britannique Paul Gilroy, qui a donné naissance à de nouvelles identités, de nouvelles sensibilités que des concepts essentialisants ne peuvent capturer épistémologiquement et ontologiquement.

  • Manioc – Bibliothèque numérique Caraïbe-Amazonie

Aperçu général des usages du terme diaspora et des réalités sociospatiales qu'il prétend désigner : débat. Vidéo. Interventions de Jean Bernabé, Emmanuel Ma Mung.

Extrait de : "Les diasporas du nouveau monde" : Symposium international des jeunes chercheurs de la Caraïbe, les 21-23 janvier 2010. Université des Antilles et de la Guyane, Faculté des Lettres et sciences humaines, campus de Schoelcher, Martinique.